Galerie de Arnaud Goualou
C’est dans les interstices de la narration qu’il faut conter. Se faufiler, capturer les mots qui tentent de s’échapper en battant des ailes. Tout comme le montreur, qui l’espace d’un instant, glisse ses doigts entre les rideaux de velours rouge, les écartent, laissant entrevoir les animaux en costumes qui se préparent pour leur scène.
Raconter dans un amas de traits, un griffonnage sur papier, une toison d’encre noire, les regards de ces bêtes. Toutes ayant été jugées ineptes à être peintes avec beauté dès lors naissances.
Cet animal de bibliothèque, se servant du thé dans une vieille tasse de porcelaine, fixant le vieux miroir, dans l’attente qu’Alice vienne lui faire le vieux coup du lapin.
Telle une Omphale sortant de sa toile, un bel oiseau s’engouffrant dans un petit bâillement
de fenêtre, venant vous susurrer à l’oreille que « C’est dans les
vieux livres que l’on fait les meilleures histoires ».
Zoologie des frontières

Poids-plûme

La place royale

Monkey family

Moby-dick

Chimpanzé

entre chien et chat

il n'était plus une fois

prêt à pisser
